lundi 13 octobre 2014

Pas décédé,,,,, merci Doc

Titrer un billet habituellement c'est la dernière étape dans mon cas.
Je lui donne un titre de travail un peu "n'importe quoi", ici je voulais écrire "Pas décidé" question de me retrouver dans mes (nombreux) brouillons.
Mes droits maladoigts, s'enfargent sur le clavier et ça donne "pas décédé".
Je rassemble mes idées, rédige, corrige, me déclare satisfait, et, reviens au titre, ce qui me fait reréfléchir au livre dont finalement c'est le thème; la mort et son inséparable collatéral, la vie.

Le mec avait attiré mon attention par sa prestation télé dans "Les Docteurs".

Cette case horaire étant la plus misérable que l'on puisse imaginer, on pourrait croire qu'on a voulu tester la formule pas très originale, faut bien l'avouer puisque le tout évoque a s'y méprendre la série "Doctors" de nos voisins du sud.

Au début, j'y jetais distraitement un oeil désinteressé.

La ptite blonde est craquante et crédible à la fois.

Entre nous, pour twister une expression consacrée, je l'autoriserais volontier à me faire mal.

But I digress.

Le grand brun et la grande brune, des pros de la médecine sans aucun doute, médiatiquement, bon c'est pas donné à tout le monde, néanmoins ils assument.

Vadeboncoeur lui, me suis interrogé un temps sur son rôle la dedans, animateur, monologuiste, humoriste, généraliste, urgentiste, aucune de ces réponses ?

Un jour ils se sont mis à échanger sur des trucs qui me parlaient un peu plus, hypertension, glycémie, cholesterol.

À cet oeil désinteressé se joignit une oreille semi attentive.



Au fil du temps, ces rendez-vous télévisuels finirent par me fidéliser au point ou, je décidai d'enregistrer les émissions pour visionnement ultérieur.

Après tout, watcher la tévé au bureau, ça fait pas très professionnel, t'as beau être le boss.




Je veux strictement rien enlever aux trois autres, mais le pivot de cette production est le petit pas de cheveux.

Je suis convaincu que s'il lisait ceci il s'objecterais vigoureusement, étant par nature, un gars d'équipe, ça se remarque par son jeu de passe.

Drôle malgré la gravité de certains sujets, allumé, documenté, passionné, sensible, humain, se faire raconter la picotte, le rhume commun tout autant que le VIH ou le plus horrible des cancer par ce gars là devient une expérience, j'ose ici un mot, passionnante, oui, oui, passionnante.

Autre corde à son arc, réciteur,

Je dirais bien raconteur, mais sur la couverture de son livre, c'est écrit "récits".

Peut-être bien que Pélerin récite et que Vadeboncoeur raconte, ou que l'inverse n'est pas inexact, ils me parlent tous les deux.

De l'un comme de l'autre je peux dire qu'il m'envoûte, m'hypnotise.


Un parcours de vie atypique, il abandonne ses études de médecine momentanément pour y revenir plus motivé que jamais.


Une relation personnelle avec la maladie peu commune.


Des histoires pilpatantes, dignes des scénarios des grandes séries télé.


Une empathie hors du commun.


J'ai dévoré ce livre, et savouré chaque ligne.


Si un jour je devais embrasser un cap de roche ou un Camion citerne dans ma vielle mazda, et qu'à l'urgence je croise le bon Docteur Vadeboncoeur, me semble que je me sentirai déjà un peu mieux.




Je sais que ce billet a tout d'une infopub, et t'sais quoi, c'en est une. j'ai adoré ce livre et je partage, c'est tout.

Yuan