jeudi 28 juin 2012

Jusss pour Marjo,,,

Yuan en chine, c'est un Fleuve, une Devise, ( 1,00 Yuan = 0,162557 dollar can. (16 sous), une Dynastie, le 37 eme nom de famille le plus répandu.
Dans les pays Hispanophone, on peut imaginer que c'est un peu l'équivalent de Jean (Yuan-Carlos = Jean-Charles).

La curiosité m'a poussé vers la toile pour en savoir d'avantage.

Le site http://www.signification-prenom.com/prenom/prenom-YUAN.html

Il n'est vraiment pas dans mes habitudes d'utiliser le copier/coller dans mes billets, mais ce que j'ai lu m'a jeté en bas de mon LazyBoy.

Bien sur, ce genre de site généralement cherche à te flatter dans le sens du pouel, ça s'entend.

Mais ici je dois admettre qu'ils ont mis dans le mille à 90%.

Étonnant, que dis-je, carrément Ahurissant.



Et le plus étonnant c'est que, comme dans toutes les bonnes téléréalités, y a un twist, un détail que je révèlerai plus tard qui va te déstabiliser, j'en suis sûr.

Qui est-il ?
Doux et sécurisant, agréable et charmant, Yuan est un homme séduisant, au charme discret, non dépourvu d'une certaine aura de mystère. Il cherche à plaire et à être dans les grâces d'autrui et cela peut se traduire tant par le souci de son apparence raffinée que par un besoin de séduire. De même, il est fortement concerné par son environnement familial avec lequel il ressent le besoin d'être en harmonie, quitte à donner de sa personne. Il excelle lorsqu'il se met dans la position de celui qui console, soutient ou prend en charge. Il est de ceux que valorisent les responsabilités. Toutefois, si sa famille n'a pas privilégié l'échange et contribue à le rendre narcissique ou à l'infantiliser (deux erreurs à ne pas commettre), il peut très bien prendre le chemin inverse, celui de l'égoïsme et de la non-prise en charge de lui-même. Yuan est souvent perfectionniste et parfois maniaque, même si cette tendance ne s'exprime pleinement que dans certains domaines de prédilection. Pour l'un, ce sera d'apporter un soin particulier à son habillement, pour l'autre, cela se traduira par des scrupules plus ou moins étouffants à l'égard de sa famille vis-à-vis de laquelle il se sent des obligations. Ses exigences peuvent s'exercer dans la sphère professionnelle où il ne se permet aucune faille, se montrant même, vis-à-vis d'éventuels collègues ou subalternes, particulièrement exigeant et autoritaire. Yuan est indépendant, épris de nouveauté et amoureux du changement. Sa nervosité est grande et s'exprime par le besoin de se mouvoir, par le goût des voyages, de la vitesse ou des remises en question. Il est attiré par l'aventure et cela peut provoquer un itinéraire un peu anarchique ou agrémenté de nombreux virages. Son activité est inégale, intimement liée à sa motivation. Il oscille entre hyperactivité, laisser-aller et paresse... Enfant, Yuan devra être élevé avec souplesse et fermeté. Il n'est pas vraiment utile de trop le valoriser ou encore moins de l'encenser, car il n'a que trop tendance à l'autosatisfaction. En revanche, il a besoin d'amour et d'équilibre. Il serait souhaitable de lui donner de bonne heure des responsabilités à assumer, notamment familiales, afin d'éviter un certain narcissisme. Enfin, une activité artistique est à encourager chez ce garçon souvent esthète.


Qu'aime-t-il ?
Yuan est un individualiste qui aime commander, diriger et prendre à pleines mains les rênes de sa destinée. Il est ambitieux et idéaliste, cherche à briller, à rayonner et à obtenir la première place. Généreux, il est capable de beaux gestes, mais cela n'exclut pas un égocentrisme certain. La vie sentimentale et le plaisir prennent une place importante dans sa vie : Yuan est un séducteur. Il n'est pas toujours caractérisé par sa fidélité, mais quel charme ! Autoritaire et directif dans la relation à deux, il est comblé si sa partenaire lui voue une admiration sans bornes et si elle la lui exprime souvent. .. D'ailleurs, n'est-il pas merveilleux !...

Que fait il ?
 Il n'est pas impossible qu'il reprenne une activité familiale. Sinon, Yuan sera particulièrement attiré par les professions à caractère artistique ou esthétique, celles en liaison avec l'alimentation, la restauration, l'hôtellerie, la gastronomie..., en rapport avec la médecine ou le paramédical, où la prise en compte des autres est importante..., en rapport avec le mouvement, l'action, la mobilité, la vitesse, les voyages...


Je répète, ahurissant.

Pour toi Marjo

Pis tiens, un ptit bonus.



Yuan, oui oui Yuan, ce prénom qui te donne ces émotions inavouables.***

***à prendre avec un grain de sel  ;o)

Voyage



Ce gamin grimaçant, c'est moi, début septembre 1960, mon premier jour d'école.
Le lendemain j'haïssais déjà ça.

J'en avait pour 12 ans a haïr ça.

12 ans que j'ai mis 16 ans à compléter, don't ask.

La gallerie que tu vois en haut de l'escalier, c'était, jusqu'à ce jour, mon monde, mon univers,  mon habitat.
Ma balançoire, mon tricycle, mes chats, mon chapeau de cowboy, mon imaginaire, mes fantaisies de gosse, mon petit bonheur simple, mon petit bonheur infini, infiniment simple, infiniment sans soucis.

J'y régnais comme en mon royaume sur tous mes sujets, beaux et laids.

Tu peux appeler ça un perron si tu veux, ou même une terrasse, moi la femme dont tu vois l'ombre sur la photo, m'a appris que c'est une gallerie, pis quand la mére dit que c'est une gallerie, c'est une gallerie, point.


Est-ce que j'ai l'air d'être en position d'engager un ostination sur une base sémantique avec la dame au kodak ?
Ce qu'on voit pas sur cette image, c'est un saule que la mére avait planté à côté de la rampe, à ma droite.
Planter un saule, tu vas me dire y a rien de plus chienne, et t'as raison.

À cette époque on habitait un petit village, 300, 400, âmes (comme y disaient) max.

L'année suivantes, on déménageait en "VILLE",,,,,,,, ris pas, 10,000 personnes, en 1961, quand t'as passé les premières années de ta vie à contempler, un rapide, un pont couvert, un champ de patates, une corde à linge, du haut de ta gallerie ,10,000 personnes c'est du monde en tabarslack, assez de monde pour appeler ça une ville.

Pour commencer, ch't'ais pus assigné à la gallerie.
Bonne raison, la gallerie mesurait 4 pieds par 6, et celle d'en avant c't'ait encore pire.

Constat, plus de monde,moins d'espace.

Nevertheless, comme dirait monsieur Lefebvre( Mr.Bean), du coup, je gagnais l'accès à la cour, mitoyenne à part ça, la cour.

Bref, dans mon cas, la citadinisation c't'ait l'fun.

Des voisins proches, des ti-gars et des tites-filles dans mes âges, bien que je fusse un peu sauvage par manque d'habitude, tout ça me plaisait bien.

Dans ce village, ou je fis mes premiers pas, lachai mes premiers cris, prononçai  mes premiers mots, nous avions laissés des amarres.
Des mononcles, des matantes, des amis d'école, pis meumére, la grand-mére du côté d'a mére.

Donc au fil du temps, je suis retourné souvent dans ce village, et, à chaque fois j'y revois cette galerie, l'escalier, la rampe, le saule.

La mére avait le pouce vert et elle avait aussi un certain oeil pour l'aménagement.
En présence de ma mère, j'avais le droit de descendre l'escalier et de quitter la gallerie momentanément, sous supervision, bien sûr.

Comme tu peux voir sur la photo, le terrain était en forte pente, la mére avait peinturé quatre pneus, c'est loin mais je dirais les flancs en rouge et la semelle en blanc, et les avait disposés symétriquement de chaque côté de l'escalier, ça c'tait chaouin.  (wink,wink Michèle)

Comme on l'a vu plus tôt, pour planter un saule, pas besoin d'une maîtrise en agronomie, tu coupe une branche de deux trois pied de long dans un saule existant, appelons le "le donneur", pis tu la crisse en plein millieu du tayeur ( tire en français).

Le jour que la mére a planté le sien, le mien, le nôtre, le saule familial, je m'en souviens
.
J'étais sur la derniere marche, pour moi c'était la dernière que j'avais le droit d'aller, elle était à genoux, les mères de cette époque passaient beaucoup de temps à genoux, jardinage, lavage des planchers, cirage de ce même planchers, prières, église, elle était a genoux et remuait la terre, avec ses mains, elle remuait patiemment, de la même façon qu'elle pétrissait le pain, tout comme pour le pain, on aurait dit un rituel, atteindre la concistance désirée, connue d'elle seule, elle devait atteindre l'harmonie avec le terreau, comme elle atteignait l'harmonie avec la pâte, en silence, en osmose.

À 4,5,ou 6 ans, regarder sa mère planter un arbre, si ténu et fragile soit-il, c'est un moment de bonheur.
Bonheur innoubliable ? Peut-être.

Ça doit être pour ça que chaque fois que je passse devant cet arbre, je ne peux m'empêcher d'y jetter un coup d'oeil.


Et me voilà, 50 ans plus tard, me tenant presque au même endroit, j'trouve que j'me ressemble pas beaucoup.
La photo date de Juillet 2011. Le photographe est mon frère. 

Au fil des ans, ce décor qui a habité ma mémoire, ces premières image d'une vie a ses débuts, ce décor ou l'imaginaire se confond avec le réel, l'enfance, maintenant je le sais, le plus beau temps de la vie, s'estompe.

Avec les ans, mon royaume est disparu, y avait des garages (3), une cour en gravier, de laquelle il reste quelques traces, photos à venir, un bout de verdure, des saules avec des balancines accrochées aux branches.
Y avait même en arrière de la maison, une grange désafectée, la pouponnière de Charlotte qui produisait de nouveaux chatons aux deux trois mois

Aux yeux du gamin que j'étais, c'était  immense.


La maison fut vendu à un monsieur agé dont je me souviens plus le nom.

Je ne suis jamais retourné dans la maison parce que c'étaient des gens qu'on connaissait peu.

Mes parents ne les voisinaient pas.

La rumeur voulait que c'était une famille "spéciale".

Comment "spéciale" ? Sais pas, l'ai jamais su, mais spéciale, selon la rumeur.

Des tas de sujets dont j'ai entendu mes parents discuter, ptit village oblige, jamais je n'ai entendu mot à propos de ces gens.

J'ai cru comprendre, beaucoup plus tard, que la mére ne voulait pas qu'on s'approche du bonhomme, ou, pour être plus précis, elle ne voulait que le bonhomme s'approche de nous autres.

La maison s'est retrouvée abandonnée au fil des ans.

Le spectacle de sa décrépitude s'est étiré sur au moins trente ans.

Néanmoins elle ne s'est jamais écroulée, affaissée dangeureusement oui, mais pas effondrée.

Un jour, ça fait déjà plusieurs années, je passe devant,,,,,,pus de maison, elle avait passée au feu.

Elle avait rencontrée son destin.

Le saule lui, était resté debout, magané, mais vivant, probablement que le vent lui fut favorable, à chacun son destin, le saule allait continuer sa vie de saule.

Quand la maison disparut pour de bon, j'aurais cru que j'aurais une sorte de breakdown, de choc émotionnel, maintenant que tu me connais, tu sais que je suis attaché aux symboles de mon passé.

Mais non, à mon grand étonnement, rien, ni chaud ni froid.

Tu sais ce que je pense ?

Je pense que cette maison, une fois qu'il n'y eut plus de kid sur la gallerie, ridant son tricycle à tombeau ouvert, se balançant fougueusement, construisant des maisons de cartons pour la descendance de Charlotte, observant sa maman profiter du soleil du matin en savourant son thé, en reprisant des bas pour ses hommes, mon père, mon frère et moi, en brodant, en plantant un saule, cette maison avait cessé de vivre.

La semaine passée, je dirais le 20 ou le 21, je suis repassé par là et j'ai tiré ce cliché, la qualité est assez moyenne, je n'avait que mon cell.


On dirait bin que le saule a rencontré son Waterloo lui aussi.

Yuan

p.s.  si je peux mettre la main sur l'album de photo familial, je vais te le documenter ce billet

Yuan





samedi 23 juin 2012

Ma Sophie à moi,,,,

Lundi passé, j'en pouvais pus, me suis dis, ça peut pus durer, j'apelle Sophie.

-Salut ma beauté, bin occupée, j'peux ty passer ?
-Ah pas aujourd'hui, chu booké a planche.
Là je lâche un long et sonore soupir de dépit et d'impatience,,,,
-(Avec un peu plus de désespoir dans la voix) Demain ???
-Ouain, ok demain 1 heure, non 1 heure et demie,,,
-J'vas être là.

Le lendemain, 1 heure et demie je suis là.

Julie, très jolie, toujours souriante, toujours enjouée, début trentaine.
Sur la tablette, une photo encadrée de ses trois mousses, fringués identiquement,
je dirais entre 3 et 9 ans, je sais pas si la photo est récente, me semble que je l'ai vu enceinte y a
pas si longtemps, j'me souviens pus quand au juste.

J'arrive et elle me claironne un beau "Allo Yuan ça va ???"
-T'sé bin que quand je viens te voir, ça va toujours.
Trois quart de côté, par dessus l'épaule, elle lance, l'oeil un peu sévère; "Sont propres ???"
-Je viendrais jamais icitte sans prendre ma douche avant, voyons.

Dire qu'avant ça, j'allais voir un gars.
Méchant changement, sur ses murs, des photos noir et blanc de gars qui ressemblaient
vaguement à Pierre lalonde ou à Robert Demontigny.
La job ???
Machinale, sans passion, d'une monotonie, quand j'y repense, j'en ai des frissons.


Sophie elle,,,,
Ah Sophie,,,
elle commence par un massage, en fait a tchecke si c'est bin vrai que
t'as pris ta douche, c'est autant une inspection qu'un massage, j'm'en rend compte et,
on a toujours la même discussion,,,,
-J'te dis que je l'ai pris ma douche, tu devrais avoir confiance depuis le temps.
-Je sais, je sais mais t'sé ça va tellement mieux pour moi quand y sont bin propres,
désolée, je recommencerai pus.
-Ok, ok j'te pardonne.

Je sais bin que la prochaine fois, elle va recommencer, mais bof, c'est un genre de petit jeu entre nous.

Quand elle en a terminé avec moi, remerciements, salutations, pourboire, bizoux bizoux à la prochaine.

Je sors de là, j'me sens bien, j'me sens beau, ma self-confience est au plafond.

Ouais, vraiment, depuis que j'ai laissé Gilles pour Sophie, mes visites chez le
coiffeur sont vachement plus agréables.


Yuan

mercredi 13 juin 2012

Moumounisation, Démonisation, Choucroute,,,,,

Quand j'ai lu cet article, j't'ais pas sûr d'avoir bien compris, donc je l'ai relu, et, s't'ait bien ça qui était écrit, j'me suis dit phoque pis les démangeaisons m'ont pris dans les deux index(2 fingers typist).

http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201206/12/01-4533939-des-mineurs-arretes-des-parents-angoisses.php

Qu'on me comprenne bien, je sympatise et empathise cent miles à l'heure avec les parents mentionnés dans ce papelard.

Résultat: des heures d'angoisse pour les parents des jeunes détenus.

La nuit du 22 mai a été longue pour Pascale Bouchard. Sa fille Mira, 17 ans, a été interpellée en compagnie de 517 autres manifestants lors de la plus importante arrestation de masse du conflit étudiant. 
«J'étais extrêmement inquiète», a confié Mme Bouchard, qui a appris par les médias que sa fille, comme des centaines d'autres, était en état d'arrestation. Vers 23h15, la marche avait été déclarée illégale depuis deux heures. Mira et son amie, elle aussi âgée de 17 ans, ont été prises dans une souricière. «J'ai vu ce qui se passait à la télé, alors j'ai texté pour savoir où elle était, racont Pascale Bouchard. Si elle n'avait pas eu son cellulaire, je ne l'aurais jamais su.»
La pile de son téléphone portable était déchargée, et elle n'a pas pu joindre sa mère. «Je voulais aller la chercher et on ne me donnait aucune information», affirme cette dernière.
Ma question, elle était où cette "marche" ? À Kaboul ? À Pyongyang ?  À Beijing ?
Démonisation du flic,,,,,check.
Faut bien le dire, à force de visionner jour après jour après jour des images de brutes sanguinaires matraquants, poivrants, trainants sur le bitume, de pauvres ados, "marchants" calmement dans la brise printanière, ça peut favoriser la formation de certains doutes quant à la délicatesse des méthodes de maintient de l'ordre des forces constabulaires montréalaises.

Moumounisation,,,,,,check.
"Là ma chérie tu connais ta mère, un texto à toute les quinze minutes sinon je m'inquiète, aux trente, j'angoisse, à toutes les heures, je mange les meubles, et, si jamais j'ai pas de tes nouvelles pour 90 minutes,,,,,,,Je deviens HULK, je descent au centre ville, je vire les autobus à l'envers, j'incendie les postes de police, je pitche le pont Champlain sur l'Hélico de TVA, tant pis pour Maxime" "Oui, oui mom, on va juss prendre une marche, t'inquiète j'ai mon cell, bye"
                                                                Where's my kid ???
Yuan

samedi 2 juin 2012

Magie ??? Génie ???

Comment transformer une pesante power ballad, un très grand classique du Hard

Rock en une sublime chanson acoustique, ressemblant par bout à une berceuse ???

Une âme de rocker mise à nue, c'est ça que ça donne.

Le vocal n'est pas mal non plus.



Enjoy,,,,

Yuan