dimanche 28 août 2011

.... 1000 moins 1


Beau chiffre n'est-ce-pas ?

Juss sul'bord, plus qu'un et ça y est.

Un ptit effort et pis, feux d'artifice, confettis, ballons, volcan en irruption et tout le tremblement.

Quoique, je l'avoue je sais pas trop si c'est un véritable "milestone" ou pas.

On va tous voir une page plus d'une fois, surtout si on a commenté, voir si on a fait la "cut", si on a suscité des réactions, c'est humain j'imagine.

Donc difficile à coller un sens à ce chiffre là.

Ça veut dire quoi au juste ?

Combien de gens as tu touché, ému, intrigué, fait rigoler, fait réfléchir ?

Anyway, à ceux que,,,,,,, 999 fois merci, et ensemble, rendez-vous au 1999 ème.

Yuan

P.S. pour les initiés ; j'ai vu le flic hier avec sa compagne, pas eu le temps de prendre une photo, j'te jure qui en reste pu beaucoup, estie je souhaite ça à personne, sale bête ce crabe.
Donc il est toujours vivant, si on peut appeler ça vivre.
C'mon le tout puissant, tu peux pas l'haïr de même, viens le chercher.
Chuis pas celui qui prie le plus souvent, mais là,,,,,,,,,,,,

Yuan


lundi 22 août 2011

...Hit the road Jack



Vraiment peu de choses à rajouter, sinon que j'ai piqué la photo sur le blogue de Josée Blanchette, et que je suis profondément ému des multiples réactions venants d'un bout à l'autre du pays.

Politicien irréprochable, novateur, humain.

Pas le genre de gars à aller te faire honte sur les grandes tribunes internationales.

Le genre de gars à insuffler un peu de fierté canadienne dans mes veines pourtant irrémédiablement Québécoises.

Le Québec a reconnu le grand homme.

Le Canada aussi, aujourd'hui, 4 mois trop tard.

So long pal, et Merci !!! 




Tellement une bonne photo, tirée de cyberpresse, que j'ai pas pu résister.


Yuan

samedi 20 août 2011

Écoute ton coeur

Après quelques billets chargés d'émotion, relaxons avec ce classique des années 80.


À remarquer le grain de la voix, magnifique.

Yuan

jeudi 18 août 2011

Pourquoi tu pleures, c'est fête aujourd'hui.

A force de me relire,  je me rend compte que je parle beaucoup d'eux.

Dans les billets, quand je comente.

Eux ce sont mes parents, le pére pis la mére.

P'pa pis m'man.

Comprenons nous, quand je parlais à mon père, je disait pas"Eille le pére, passe moi le beurre", je disais "Eh p'pa, me passerais tu le beurre".

Même chose pour ma mère.

Je dis parlais et disais.

Sont pus là.

Depuis 2002.


Il origine de la région de Lanaudière, quelque part dans le triangle St-Lin, L'Assomption, Joliette.


Elle, la rive sud de Québec, Dorchester je crois, peut-être Bellechasse.


Peu avant la guerre, leurs familles se sont retrouvées à deux ou trois kilomètres l'une de l'autre.


L'armistice de 1945 fut signée le 8 mai.


Dans les semaines qui suivirent des centaines voire des milliers de jeunes gens et de jeunes filles se rendent devant le curé de leur paroisse pour demander à celui-ci et à Dieu de bénir leur union.


Amorce,  pour ne pas dire préliminaire au désormais célèbre Baby Boom.


Beau gars, belle fille, le 30 courant, ils font partie du troupeau.


27 mai 1995, sont toujours là, la santé est pas pire, le soleil nous sourit, on devrait avoir du fun.


Trois enfants plus tard, une soeur, un frère et moi.


Notre très sainte mère l'Église a peut-être décelé une certaine paresse au niveau du coup de rein, 3 mioches en 9 années de mariage, bon bin cou donc, c'était pas tellement de ses affaires à notre très sainte mère l'Église à ce moment là, pas plus que ça l'est aujourd'hui.


Ca fait cinq, six mois qu'on prépare cette journée.


Invitations, le point crucial, oublier personne, celle-là, on l'a moffé, traiteur, D.J., local, église, curé, la garde paroisialle, les C de C, kodak full loadés, c'était avant le numérique à 99,95$, d'ailleurs mon cell à l'époque ressemblait à un fer à repasser, pis le petit speech ou pour les matantes "L'Adresse".


Parler en public serait la phobie sociale la plus répandue.


De mon côté, aucun problèmes, hockey, baseball, sport scolaire, radio étudiante, animation, tirages, MC ing en tout genre, j'ai toujours été partant et, humblement, avec un  certain succès.


Mon meilleur public à vie ?


Ma propre famille, aux funérailles de l'oncle Clément.


Sono excellente, avec juste ce qu'il faut d'écho, écho naturelle si vous plait, texte pseudo biblique, rythme lent, public captif, receuilli, attentif.


Un triomphe.


Si le curé avait su, y se serait jamais booké après moi.


Ce jour là, y s'est fait torché solide.


Des cartons, des grands thèmes, des dates, des anecdotes, des clins d'yeux.


J'avais beaucoup jasé avec le pére, la mére, mon frère et ma soeur, pour étoffer.


T'sais moi les cinquantièmes, j'en ai pas beaucoup fréquenté, ainsi je n'avait aucune idée de la durée réglementaire pour ce genre de laïus.


Pas lu la convention.


Pas trouvé la convention.


Je répétais, avec chrono.


Ma cible ?


En vingt minutes on devrait avoir fait le tour.


L'idée de m'exécuter devant la famille, alors que certains ne m'avaient pas revu depuis que j'était gosse, me déstabilisait tout de même un peu.


Jour J.


La Messe, impec.


Le perron de l'église, convivial, agréable.


La séance photo, bien qu'improvisée, géniale, fin mai, la pelouse est bien verte, le soleil radieux, dans les 22 celsius.


La grande majorité des convives dépasse les 75 balais, normal ce sont des contemporains des jubilaires.


Plus de matantes que de mononcles, c'est notoire, les femmes vivent plus longtemps.


Les cinquantièmes sont pénibles pour celles qui ont pas fais le standard.


Gisèle est inconsolable, son Roméo s'est effondré à cinq mois du fil d'arrivée.


Voyons Gigi pense pus à ça, regarde plutôt les héros du jour, y ont l'air tellement heureux.


Comme de fait, la mére resplendissait, elle avait crocheté le pére par une aile en rentrant dans l'église, pis elle l'a jamais laché, comme si elle lui tenais le bras depuis 1945.


Le pére lui, homme modeste et réservé, goûtais la journée avec un plaisir évident, son sourire sincère me réchauffait le coeur.


Pas un poseur le pére, la droiture.


Cet homme là a travaillé tellement dûr, dans des conditions tellement extrêmes, mon admiration est sans limites.


Le souper, à l'avenant, achevais.


Le DJ, un pote, agrémentais la noce de jazz vieillot, de blues, de chansonettes française, de sorte que la compagnie se retrouvait dans cette ambiance vaguement familière.


Avec lui j'avais concocté un punch que je voulais magique, magique il fût.


Subtilement la musique s'allourdit, je le googlerai pas,  je vais te le dire, tu vas reconnaître, les premières mesures du thème de 2001 l'Odyssée de l'Espace, boum, boum ,boum, boum, t'sais veux dire.


C'était mon cue.


Lutrin, projecteur, ayoye mes yeux.


C'est donc bin long cet intro là, ou bin chose a triché, y en est capable, pour se payer ma bouille.


Pas de côté, un peu théatral, je ferme le micro, le regarde, y se bidonne.


Phrase courte, de moi à lui, juss entre moi et lui, comme une caresse; "Gros tabarnac".


Il a saisi.


Intro fade out.


Il avait atteint son but, un "Vos gueules"  vociféré dans le micro ne les aurait pas autant gelés.


Grands yeux, gros sourcils pointés sur moi.


Enweye mon Yuan, sont à toi.


D'abord au nom de mes parents de mon frère de ma soeur et je poursuit la nomenclature bla, bla ,bla, et bla, bla ,bla, des formules banales un peu jazzés un peu personalisées, ah bin Thérèse, vos dentiers sont arrivés à temps, bin content de vous voir, plus Père Gédéon que Stéphane Dion mettons.


Ca fonctionne.


Ca m'encourage.


Anecdotes, souvenir d'enfances, l'arrivée des  petits enfants, on se moque des mononcles au grand plaisir des matantes, ousse que le pére cachait la bière quand Maurice gardait, et comment  Maurice mystifiait Yuan, 3 ans, qui sans révéler la cachette, charroyait les bouteilles tout l'après-midi.


Sur l'erre d'aller,  je prend le contrôle,  fuck le chrono, on s'amuse pis on a du fun, ça rit, ça se tape sur les cuisse.


J'erre en contant une histoire, la mére gentiment me reprend, reraconte en bonne et due forme, assise à sa table d'honneur, sans micro mais très clairement.


Elle enchaine, une histoire à raconter, on l'écoute tous, une bonne histoire qui ne manque pas de nous éclairer sur sa vie avec le pére, son homme.


D'autres en ont à dire, good, prend le crachoir mon Victor.


Le mood a changé.


On dirait qu'on est assis en rond, dans un grand salon, le veston retiré, la cravate slaquée, un tite frette à la main, pis qu'on se conte des histoires, pis tout le monde rit à la fin.


Comme quand j'avais 4 ou 5 ans, les enfants s'assisaient à terre, on écoutais en silence, on écoutais les grands parler, on les regardais rire.


Je m'arrangeais toujours pour voir mon père dans ces occasions là, l'avoir dans mon champ de vision.
Je le trouvais beau. Il était beau aussi.


J'aimais ça le voir. Il travaillait beaucoup. Il partait toute la semaine pour son travail. 
J'était tellement content quand il revenait. 
Je pense que c'est comme ça qu'on apprend les jours de la semaine, mardi,merc,,,,jeudi, vendredi Youppi,aujourd'hui  papa reviens.


Maudits lundi, j'ai toujours haï les lundi.


Quand tu vois que ça s'essouffle, c'est ton rôle de reprendre le contrôle.


Ce qui fut fait, avec fluidité.


On était rendu à mon fameux punch que je voulais magique.


Je termine mon speech en soulignant la chance qu'on a eu d'avoir de si bons parents. 


Mon frère se lève, se dirige vers ma mère, l'aide à se lever et la guide doucement vers la piste de danse.


Ma soeur a fait de même avec mon père.


J'avais choisi pour cette danse la chanson qui me fait brailler à coup sûr.


Maman, Papa, toujours je regreterai de vous avoir fait pleurer.


Votre fils pour toujours.



mercredi 17 août 2011

...Te parler Miouze.

J'ai lu je ne sais plus où que dans les stratégies pour attirer des lecteurs sur ton bloye, une de celles pas mal recommandées serait de parler de soi-même, se présenter.

On dit de certaines et de certains qu'ils gagnent à être connus.

Dans la langue de Mr.Bean on parle de "Acquired Taste"

Dans mon cas j'ai toujours calculer que je perdais à être connu.

Grosse perte même.

J'ai eu de la misère a trouver l'angle.

L'angle qui me serait favorable, le coin confort, d'ou les fleurs du tapis me sembleraient moins menaçantes.

Donc, je plonge.

Début août mille neuf cent cinquante quatre, pour être précis le cinq, vingt deux heures quarante cinq, je gueule à plein poumons question démontrer au salaud qui tripote les intimités de la gentille dame qui est à l'autre bout de mon cordon, que ceux-ci sont pleinement fonctionnels.

Cette gentille dame  à l'autre bout de mon cordon, je la regarde, elle me plait, elle me plait vachement même.

Tu vas dire, guidoune, la première littéralement la première venue, crac t'essaie de l'emballer.

Tu sais ce que j'te dis moi hein ? tu le sais ?

Shut up que j'te dis, te mêle pas de ça.

La ligne qui tue,,,,

Hey vous, belle dame a l'autre bout de mon cordon, ça vous dirais ty mettons, pour le reste de votre vie, pour le meilleur et pour le pire, dans la santé comme dans la maladie, et ce jusqu'à ce que la mort nous sépare, de devenir, ma maman ?

(         ) pas de réponse, angoisse.

Faut bien dire pour sa défense, que les dernières heures consacrées à mon cas l'avaient passablement vidée. 

Ca s'est réglé quelques jours plus tard, on m'arrose le front, pis on me le graisse, rien ne va, je connais pas la nana qui me porte dans ses bras, des grands parlent à ma place, l'arroseur graisseux parle même pas la langue, pis comble de malheur, je ne vois nulle part ma future.

J'étais en beau baptême, une journée à oublier me dis je.

Si t'as bien compté t'aura surement remarqué que j'ai eu mes dix huit ans en soixante douze.

18 ans, 72, les seventies, imagine.

Je suis né en 54 mais ma vie a commencé en 72, un peu avant même.

J'ai tu mordu dans cette vie là ? Mets-z-en que j'ai mordu.

Mordu, léché, mordillé, lappé, sniffé, caressé, fumé.

Au joint, à la pipe, au narguilé, au shilom, au cochon, à la bouteille, aux couteaux, en shotgun, et même, j'ai des témoins, au masque à gaz, des témoins oui, mais peu se souviennent. 

Seule exception, l'injection, ça jamais.

Jamais, jamais.

Beau Dommage chantait "En 67 tout était beau" 

Bin dommage Beau Dommage mais en 67 tout était pas si beau que ça.

Croirais tu ça que dans mon boutte on a pas eu de station radio FM avant les années 80 ?

Fallait se rabattre  sur les disques en vinyle, les cassettes, et avant ça même, les huit tracks.

Si je dis disque vinyle, long jeu ou 33 tours ou même un 30 Cm pis que ça sonne aucune, mais là aucune cloche, tu es une ou un  numérique.

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Comme un tatoueur qui vient de t'encrer un tas de symbole chinois sur le bras, les fesses, la cuisse ou la poitrine,  j'ai aucune idée de ce que je viens d'écrire, c'est peut être même une couleur, ou une virgule, qui sait ? qui s'en fout ?

Pis si tu veux me bluffer que tu décriptes ça avant ton ptit dèje, eh bin emaile moi mon pit et je vas t'en pondre des pages et des pages.

Déballer un vinyle, c'était une cérémonie, ça demandait, mieux ça exigeait du receuillement, du décorum, du mystique.

C'était, en quelque sorte du fétichisme.

On était un petit groupe de chums qui s'étaient autoproclamé audiophiles.

Système de son, table tournante, haut-parleur ça faisait vulgaire, commun.

Chaine audio, platine, baffles, là t'était hot.

Les cégepiens disaient après trois mois d'exil, en nous causant pauvres cols bleus " ahhh man t'sé la prof de philo, bin j'pense que j'ai un hit, trois quatre sessions pis j'me la fait, ahhh pis j' flushe science pô pour t'suite, manque de temps pour mon para, le journal, la radio, les forums à la caf, l'impro, ahhh man deux cours pis j'en ai plein mon cul, c'est tuff man les sciences humaines man, tuff, tuff, tuff, t'es bin chanceux toi tu fais juss travailler".

Ils te vomissaient ça, les yeux mi-clos, la main gauche en éventail, le poignet cassé, les doigts  sur le coeur, avec une moue de dédain infini.

Laxatifs, les cégepiens.

Nous autres les "audiophiles",quatre, cinq ti-culs fraischiés, pour ne pas être en reste on balançaient des termes techniques ; belt drive, direct drive, le pitch, le spectre, l'ampérage, vital l'ampérage vital, le wattage RMS versus le peak, la cellule lectrice, la pointe diamant, l'anti skating, la compensation dynamique.

T'aurais dit des truckers dans un garage.

La bracket du spoket d'l'housing ta lousse tabarnac, harra pu m'tuer kolisse.

Fallait tu être niaiseux ? (clin d'oeil)

Téka les vendeux d'électro eux, y nous adoraient, et pour cause.

Tsé les voisins gonflables, on étaient les audio gonflables.

Richard, maniaque entre les maniaques,  mérite un billet à lui tout seul, pis je vas te le faire, promis.

Bon ch'tais rendu où moi là ?

Ahhh oui man, le huit tracks.

Parlant huit track, ç'est via ce support, aujourd'hui on dirait cette plateforme, le huit track une plateforme,,, ce support donc que j'ai eu une révélation.

J'me souviens pus du jour ni  l'nom de la rue (autre clin d'oeil) mais j'me souviens de la couleur du char, de qui le conduisait, et d'ousse qu'on s'en allait.

Rouge vin, Alain, pis à la taverne, la dernière pas trop dur vu que 9 fois sur 10 c'est là qu'on s'en allait.

La révélation ? 

Roundabout de Yes, la "chaine" stéréo du char était honnête, le son dans le tapis, pis moi , sul cul.

J'essayais d'imaginer les doigts agiles de Wakeman virevoletants sur ses multiples claviers, j'encaissait la basse crue et drue de Squire, mes épaules et ma tête dddansaient envoutées par les riffs chirurgicaux de Steve Howe.

Sul cul, sul dos, sérieux, jamais rien de rien m'avait fait cet effet là.

Ce n'était qu'un début, suivirent  Yours is no disgrace, un autre chef d'oeuvre, And you and I, Starhip Trooper, Heart of the Sunrise, Close to the edge , j'était accro, je venais de découvrir le Rock Progressif.      

Rock Progressif, étiquette qui ratissait plutôt large.

Yes, of course, Gentle Giant, Genesis, Moody Blues, King Crimson, Emerson Lake and Palmer, The Who, Jethro Tull, King Crimson, Elton John même.  

Et aussi une brochette de band pour la plupart européen, peu connus, ou pas connus du tout.

Focus, Strawbs, Kraftwerk, Van Der Graaf Generator, Triumvirat, Premiara Forneria Marconi.

Au Québec également on donne dans le progressif ; Sloche, Maneige, La Révolution Française, Les Sinners, Morse Code Transmission, qui, en chemin, perdit sa transmission.

Revenons sur  P.F.M., des Italiens.

 Des compatriotes à eux, Francesco Di Giacomo aux (sublimes) voix, et les frères Gianni et Vittorio Nocenzi fondent "Banco del Mutuo Soccorso", autour de 1971.

À mon avis, l'incarnation pûre du rock progressif, ni plus, ni moins.

Di Giacomo a une voix inoubliable de grand ténor italien, l'hybridation des instruments propres au classique avec mélotrons, basse assurée, guitares électriques et électrisantes  à souhait, l'inspiration et le talent, indéniable.

Si Banco, avait pu à cette époque, bénéficier des grosses machines promotionelles britaniques,(tu te souviens de la "Brit invasion " ?) ils auraient aujourd'hui une  place enviable au soleil aux côtés des U2, Stones, Pink Floyd, McCartney, The Police.

Septique ?

Je recommande le casque d'écoute, gravé au début des seventies, la stéréophonie est stupéfiante.



Kin toué,,,,,

A explorer sur ton site de partage vidéo préféré.

J'ai déniché ces bijoux grâce à la revue Rock & Folk .

Vers 19/20 ans j'avais poigné une job pour le Ministère des Terres et Forêts comme commis de balance.

On ouvraient des chemins de pénétration dans la boréale pour permettre au compagnies forestières
de se servir dans la ressource.

Hé oui mon Richard, dans ce temps là je faisait partie des sales.

Topo; commis de balance, quand le pit, là  où on prend le gravier, pis la dompe, là où on va porter le gravier, sont distant d'une trentaine de kilomètres, et qu'il n'y a que vingt, vingt deux camions, t'a le temps de t'ennuyer solide.

Petit rush, 20/22 trucks tôt le matin, pis une grosse heure sans revoir personne, et ainsi de suite le reste de la journée, de la semaine.

Les semaines subséquentes tu t'amène de la lecture.

Mainmise, Mad,  fluide Glacial, Pilote, léger, divertissant, inoffensif.

Les truckers chuchotaient entre eux que j'avais le sourire d'un  fumeux de pot.

Je laissai courir.

Les rumeurs murmurèrent leurs murmures mur à mur.

Le mystère créa une distance, une saine distance, saine pour tout le monde.

Et aussi Rock & Folk.



R&F comme son nom l'indique était, et est toujours un magazine Français qui parlait musique.

Ses critiques de spectacles et de disques étaient très prisées des amateurs, les fameux audiophiles, et les chroniqueurs possédaient leur matière sur le bout des doigts.

Les grands bands européens débutaient habituellement leur "World tour" sur le vieux continent.

Ne pas confondre avec les vieux incontinents.

Outch, scato, comme ça pour rien, gratuitement.


Rock & Folk  fournissait donc des critiques éclairées sur les shows qui s'en venaient de ce côté ci de la mare.

Je dévorais avidement la section découvertes.

Je pouvais ainsi poser de puissantes colles aux commis vendeurs de mes boutiques de disques préférés, Phantasmagoria sur Du  Parc, et l'Alternatif  sur St-Denis plus au sud.

Au tu et au toi avec les Oracles de l'underground montréalais.

La musique ressucite, parfois des amis disparu, à jamais.

La toune qui collait à toi André.


Quizz classique maintenant.

Tentons d'être un peu interactifs.

Si tu devais finir tes jours seul(e) sur une île, quels seraient les trois albums que tu apporterait ?

Ok d'abord, trois en anglais, trois en français ?

Quels sont selon ton goût  à toi les trois meilleures pièces musicales/chansons jamais composées ?

Avec quel musicien, musicienne, chanteur, chanteuse de tous les temps aimerais tu passer une heure ?

Quel pièce musicale ou chanson te fait brailler à cour sûr ?

Si t'es un gars, t'es pas obligé de faire le toffe, tu coche anonyme, tu te donne un nom de fille, parsonne va le savoir.

Y a juste moi que tu vas savoir que je braille en écoutant d'la musique, shit me suis piégé moi là, entaka, cé dla musique que si tu braille dessus,,, spass t'a compris que, que, cé dla musique que t'es sensible bon, t'es sensible à d'la musique triste bon, même si ça peut etre  dla musi kia pas l'air si triste, bon,,, entéka j'me comprend. 

J'aurais pu cocher (X) aime la musique.

J'ai préféré t'écrire ce billet,(deux fois) pour être vraiment certain que tu comprenne l'impact majeur que cette dernière a eu sur ma vie.

Et pas capable d'en jouer, je pense que j'ai une oreille, comment dire, olfactive et l'autre visuelle ou bien tactile.

Kid 7 ou 8 ans, ma raquette de tennis devenait une guitare en écoutant Crimson and Clover,  la Ballad of John and Yoko, ou Honky tonk Woman.

Pis quand j'ai finalement réussi à me faire acheter une vrai guitare par mes parents, krisss chu v'nu à bout de la faire sonner comme une palette de ping-pong.

Une des ceuzes qui me font chialer.



Yuan