mercredi 20 juillet 2011

Stabiliser le machin.

* Ce billet est devenu obsolète puisque les problemes dont je parle sont réglés.
Pas grave, je le publie quand même parce que j'ai eu du fun à le rédiger.


Tu as sûrement remarqué que, d'un billet à l'autre les caractères, les couleurs, la présentation des billets sont loins d'être homogènes. J'essaie de corriger.


Hier soir, longue session avec Coach Pat, session qui m'a fait réaliser à quel point je suis nul en informatique. Il faut que j'avoue qu'une putain de grippe d'été combinée à un cocktail pharmacologique pas nécessairement kasher a transformé mon pauvre cerveau en un grand bol de Jello à saveur de, euhh, imagine un mélange de couleur euhh, bon, à bien y penser, n'imagine rien du tout.


Ce pauvre Pat a dû répéter et rerépéter et rererépéter des instruction qui lui semblaient pourtant simples.


Immense merci à Skype d'exister. On a commencé par chat, pas le minou là, le clavardage, puis on a décidé de se parler de vive voix. Heureusement parce que sinon j'aurais fini par bouffer mon écran par  frustration.


L'incommensurabilité * de mon ignorance me sauta au visage avec violence. En même temps, ce que j'aime du Net c'est, entre autre, qu'on apprend quelque chose de nouveau à tous les jours si on y met de la bonne volonté.


*Je sais qu'en faisant ce qui suit,  je pèche par irrespect envers les concepts usuels de l'écriture, mais, pour paraphraser Séraphin Poudrier "c'est plus fort que mon vouloir".
Que serait la vie si l'on ne pouvait, à l'occasion se permettre de déféquer sur la rectitude politique, la straightitude?


Donc parenthèses.
((Je ne peux pas cacher que je suis assez fier d'avoir réussi à ploguer un mot comme "incommensurabilité", d'autant plus que je n'ai vérifié l'orthographe qu'après, et que je l'ai eu du premier coup.


Ma technique personelle pour vérifier  l'orthographe,  je "google" le mot suivi de "wiki", on connais tous le résultat de cette manoeuvre, Wikipédia dévoile sur l'écran son incommensurable (j'ai pas pu me retenir) savoir incluant bien sûr la bonne façon d'écrire le mot.

Et c'est là que je découvris kesss ça veut dire incommensurabilité.


Tu te pense bin fin mon Yuan, tu pense que de simplement écrire un grand mot va t'ouvrir les portes du club Mensa ?


Quand tu pourra non seulement citer, mais aussi comprendre et commenter une des définition de ce mot dont tu te dis si fier, là tu pourras pavoiser.


En attendant, retourne à ton texte avant que tes lecteurs ne te quittent pour de bon.


Voici la définition en question.       


*http://fr.wikipedia.org/wiki/Incommensurabilit%C3%A9
En tribologie, l'incommensurabilité désigne la non-coïncidence de la quasi-totalité des sites atomiques de deux réseaux cristallins frottant l'un sur l'autre. Par exemple pour deux réseaux cubiques, cette configuration est obtenue au mieux lorsque les surfaces sont décalées de 45 degrés l'une par rapport à l'autre. Elle est une condition de possibilité de la suprafriction (en anglais superlubricity) au cours de laquelle les frottements deviennent extrêmement faibles.


Amusant, n'est ce pas ?  


Et moi qui croyais naïvement que 
c'était l'état de ce qu'on ne peut mesurer, quantifier.)) 


Bon, assez ri, revenons à nos moutons.


Donc  je progresse,   j'en apprend, et plus je turbine sur ces textes, plus j'aime  ça. C'est incroyable comme ça me détend de quitter la morne et prévisible réalité.


Non seulement je me prend pour un autre, je deviens un autre. Un luxe que je ne connaissais pas.


Sérieux, tu devrais essayer ça, une évasion à la portée de tous, gratos, légale.


Bien sûr, je voudrais  écrire plus et plus souvent, cependant, ma vie hors web me tiens pas mal occupé.


Il me reste un brouillon à compléter, le flic (2), je sens que tu as hâte de lire la suite de cette histoire.
Scoop: il vit encore.


J'y retourne donc.

mercredi 13 juillet 2011

...Oups

T'as peut être vu brièvement apparaitre le billet "Te parler de ce flic (2)" dans la liste.


T'as peut être cliqué dessus pour enfin aller voir la suite de l'histoire.


Là tu es tombé sur la désolante "page introuvable".


Ta as été victime de l'immense ignorance de Yuan la cruche.


En fouillant les entrailles de blogger,  j'ai fait une manoeuvre,  fouille moi laquelle, et le brouillon s'est retrouvé publié.


Un brouillon n'étant qu'un brouillon, truffé de notes diverses et pas rapport,  je ne voulais vraiment pas que ça se retrouve sur le web.


Panique, paralysie, au secours. Ce vieux Coach Pat a éteint le feu pour moi.


Sérieusement, bientôt je devrai songer à lui faire cosigner les billets.


Je suis donc vachement désolé pour la déception que cette mésaventure a pu causer, et encore une fois Coach.   MARCI. 


P.S. ... vous parler de ce flic (2) c'est pour bientôt, promis


P.S. (2)  les paragraphes, ça s'en vient, hein Coach.

samedi 9 juillet 2011

te parler de ce flic.

As tu remarqué que dans certaines professions ou certaines positions on ne perd pas son titre à la retraite ?
Honorable Premier Ministre, Monseigneur, Général, Amiral, Caporal, Sergent ou simplement,,,,,,Flic.
Le type dont je vais te parler est justement un flic, à la retraite.
Flic c'est plus qu'un métier, une profession, c'est un état, une aura. Tu lui demande, qu'est ce que tu fais dans la vie ? Il te répondra pas, je travaille dans la police, il te dira,  je suis flic ou policier ou agent de police. Quand tu est flic, tu est flic, et tu est flic pour la vie, et c'est encore plus vrai quand t'as fliqué dans une petite bourgade comme la mienne. Même si ça fait dix ans que le gars avec qui tu descent grosses mols par dessus grosses mols depuis ce matin a quitté le service , jamais, mais là jamais tu n'oseras lui dire que c'est toi pis tes chums qui, vlà vingt ans passé, avez accroché une caisse de bière vide à la place du drapeau du Canada un soir de la Saint-Jean bien arrosé et bien emboucanné. Pourquoi ? ,,,,,,sais pas, c'est pourtant pas un bien gros crime mais sais pas, il a peut-être encore des contacts, "din coup qui leu parle encore ? pas de chance à prendre.
C'est un flic comme ça, qui s'est présenté à la boite ou je bosse,  à la retraite depuis à peu près ça, dix ans, nous sommes trois gratte-papier et c'est très calme côté boulot, je prend l'initative, bjour pvous aider ouais formulaire compléter asssurance toubib et ces choses là, pas de prob mon bon monsieur dix quinze minutes c'est dans l'enveloppe, on vous achemine ça ? pas judicieux, grève de la poste , vous repassez allors ? pas pressé,  je vais attendre,,,,,chiotte me dis je, intérieurement bien sûr, obligé d'y faire tsuite, rechiotte, toujours intérieurement. Le papier à rédiger est d'une banalité désarmante, je vous jure à chaque fois j'ai l'impression de détrousser mon boss, mais bon, j'exécute nonchalamment. Quatre gars dans un petit bureau, trois qui regardent travailler le quatrième, on a vite terminé l'inventaire des mouches sur les murs, comptées, vérifiées, compilées, prêtes pour le rapport, au chrono, deux grosses minutes.
Quand dans une minuscule ville un mec se déplace qui en béquille, qui en fauteuil roulant, qui avec une canne, le dit mec a maigri d'une bonne trentaine de kilos en quelques mois, même si on est pas toubib, on a un sacré doute,,,,,,le crabe, ou plus cruement,,,,le cancer.
Je trouve mes collègues particulièrement sur le neutre côté conversation, pourtant bien que mes souvenir soient assez nébuleux sur l'incident caisse de bière/drapeau du Canada je ne crois pas qui ni l'un ni l'autre ne participa à la levée des couleurs.
La banalité de la tâche que je me suis autoinfligée, a sans doute contribué à ralentir mes neuronnes au point que tel un veau sur un rond de glace ne voyant pas venir la Zamboni , pour être gentil et pour meubler le silence, je lance sans y penser; Ca va ???
La réponse que le Flic, vous aller voir que là il mérite son titre et la majuscule que je lui ai accordé, nous scia en deux tous les trois, très calme, pesant ses mots, nous regardant tour à tour droit dans les yeux, le souffle quand même un peu court annonce,,,,,,,m'ont trouvé quatre cancers, les deux premier j'étais étourdi donc je ne peux pas jurer sur la bible mais me semble qu'il a dit la colonne ou la moelle épinière, je l'ai pas fait répéter, mais les deux autres, là je suis sûr, le colon, les poumons, je sais pas si ç'est toujours comme ça, mais les poumons ça te laisse une sale haleine, ah et pis y m'ont trouvé une masse sur un rein mais il est possible que ça soit pas cancéreux, j'avais envie de lui dire "bonne nouvelle", je m'abstins, une chance que je n'ai que deux pieds et qu'ils sont déjà dans ma grand yeule ,  il poursuit,,,,, m'ont donné deux, trois,,,,,,,,Y a de ces phrases qui se terminent tout bas, en chuchotement.
Coach Pat serais pas d'accord fa que j'y ai pas demandé son avis, mais cette histoire va être    à suivre hé hé hé,,,,,


mardi 5 juillet 2011

sourire à un étranger

Sourire à un étranger, ç'est comme arroser une fleur, au début ça le saisit, puis au bout d'un moment, ton sourire te reviens.

Je me tu vous tu ?

Comment doit-on s'adresser à des amis virtuels ? 
Je dis amis en pensant à ceux qui passent et qui passerons ici et qui laisserons un commentaire.
Yuannita, mia madre, (vous pensez bien que si je me suis repaptisé Yuan, ma génitrice ne peut pas s'appeler Remonde Bigras ou Heather Cunnilingworth) m'a inculqué les bonnes manières donc, d'emblée je serais porté a vouvoyer les gens que je ne connais pas. D'ailleurs dans la vraie vie je suis porté sur le vous. Proffessionellement , c'est indiqué, pas obligatoire mais préférable, ceux et celles qui passent par mon département, fussent-elles de pimpantes pré-ados en pleine phase "genre" (faudra en reparler de ce "genre" de vocabulaire) ou de vénérables ainés, tous ont droit au vouvoiement, témoignage de mon ardent respect, respect je dois le dire ici, pas toujours mérité.
Je tranche en faveur du Tu, Te,Toi finalement, alors si t'as une opinion sur le sujet, lâche toi lousse mon ti mousse, on est icitte pour jaser, une petite dernière pour la luck : Laissez vous aller Môôsieur le Vicompte de Beaubarnak, après tout, nous sommes zissi pour bavarder.

lundi 4 juillet 2011

...pour pouvoir dire des mots doux

Quand une femme me fais un sourire,  je rajeunis de dix ans.
Quand une femme me fais une bise,  je rajeunis de vingt ans.
Quand une femme me fais un "hug", je rajeunis de vingt-cinq ans.
Vous savez quoi ? Des fois, avec une femme près de moi,  je retombe en enfance.

dimanche 3 juillet 2011

Qui suis-je ? important ou pas.

J'ai eu un échange des plus intéressant avec mon coach, eh oui j'me suis trouvé un coach, un coach de blog, sur la nécessité, l'intérêt, ou la pertinance de se faire connaitre en tant qu'auteur quand on tient un blogue. Coach Pat, hommage à Pat Burns, lui est un partisant de la transparence. En fait il m'a demandé pourquoi Yuan, tu t'appelle pas Yuan ?
Pour ma part j'ai suivi plusieurs blogs, certains ou les discussions étaient fort animées, des blogs d'opinions affirmées, tranchées et souvent controversées , des commentateurs qui s'en prenaient violemment les uns aux autres, j'ai même participé à ces engueulades virtuelles.
Ces prises de bec ont connu une escalade fulgurante, à un point où l'ultime affront était de démasquer ceux qui commentaient sous pseudonymes, les dénoncer publiquement, alors ce furent les courriels d'injures, les coups de fils et même des rencontres musclées dans le monde réel.
Las de devoir passer plus de temps à faire de la modération qu'a publier de nouveaux billets, les auteurs, la plupart talentueux de ces blogs décidèrent de les fermer ou de les privatiser, ce que je trouve dommage.
Pour ma part je n'ai pas l'intention de modérer les commentaires, si c'est OK pour moi, ça devrait aussi être OK pour tout le monde.
Aussi je compte raconter des histoires assez personnelles qui concernent des gens de mon patelin, tricoté assez serré merci, et de protéger leur  identité me paraissait important.
J'ai une histoire à raconter concernant un flic à qui j'ai eu affaire, et quand vous la lirez, vous comprendrez pourquoi je me dois de respecter ce type "no matter what". Il est beaucoup plus question de moi dans ce billet que de lui, même s'il y joue un rôle prépondérant.

Vous parler de la plus pas rapport déclaration d'un politicien.

"Un projet commun constitue donc, à ses yeux, le meilleur antidote à la multiplication des partis politiques, une tendance lourde qu'on observe autant au Québec que partout dans le monde, a-t-il soutenu vendredi, en point de presse, au terme d'une mission de cinq jours en Europe visant à promouvoir son Plan Nord".
  cyberpresse
Je dois bien être le dernier des demeurés mais je ne vois aucun rapport entre l'annonce d'un plan basé sur des spéculations d'investissements privés, il est important de le mentionner, et le désir d'une population de diversifier ses options en matière de démocratie.


À court d'imagination, Jean Charest nous réchauffe la formule Bourassa de la Baie James/100,000 jobs.


Tout pour tenter de nous faire oublier les scandales de son administration, le déni, le déni intégral.


Mon inquiétude ? ça pourrait marcher, putain que des fois je ne suis pas fier d'être Québécois